samedi 24 avril 2021

La BMW G/S fête ses 40 ans, merci LAVERDA !



Vous allez me dire, pourquoi parler de BMW sur un blog consacré aux LAVERDA...Les premières étant des motos « raison », les secondes des motos « passion », mais cela n’engage que moi…
La réponse tient en deux explications ;
- d’abord parce que les BMW sont d’excellentes machines. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire alors que j’en ai possédé quatre exemplaires depuis ma R 60/2 au début des années 70, en complément de mes Laverda, et que je viens d'acquérir mon cinquième flat-twin ...
- ensuite parce qu’il faut rendre à LAVERDA ce qui appartient à LAVERDA dans la conception du prototype de cette extraordinaire BMW G/S (Gelande/Strasse)



En effet, à cette époque les japonais prenaient des parts de marché importantes (aussi) sur le segment des machines "enduro" (Yamaha 500 XT). Sous la pression de l'importateur BMW aux USA, la marque de MUNICH qui était en grande difficulté financière se devait de réagir, mais la réactivité n'étant pas sa qualité principale, elle demanda fin 1976, à son ancien directeur technique Hans-Günter von der MARWITZ de contacter Massimo LAVERDA.

Les deux hommes se connaissaient de longue date, et s'échangeaient déjà leurs nouveaux modèles respectifs, ce qui simplifia considérablement les choses... et les ingénieurs de LAVERDA avaient déjà une réelle expérience "enduro" avec leurs modèles 125 puis 250 produits en "co-marketing" pour la société HUSQVARNA. 

L'ingénieur maison Alessandro TODESCHINI fut donc mandaté pour concevoir la partie-cycle en un temps record. Avec le concours de la société Nino VERLICCHI de BOLOGNE, pour la fabrication du cadre. Ce sous-traitant étant un fournisseur habituel de la maison de BREGANZE, 

LAVERDA présenta aux Allemands deux prototypes (3 fabriqués...) sur base du moteur R60/7 réalésé à 800cc, équipés de fourches MARZOCCHI, de freins GRIMECA, et des équipements MAGURA. 

Le poids de l'ensemble avec le gros flat-twin était de... 132 kg !!!


C’est ainsi qu’à l’aube des années 80, LAVERDA devait contribuer à la résurrection de BMW, alors que l’usine LAVERDA sortait celle qui sera le chant du cygne avec sa 1000 RGS, après la mythique 1000 V6 qui devait pulvériser la concurrence japonaise lors de sa première (et dernière) sortie au Bol d’Or 1978.

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